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La conférence de presse de M. Michel

La conférence de presse de M. Michel

Lisez ci-dessous les déclarations de l’entraîneur espagnol de l’Olympiacos lors de la conférence de presse d’après-match face à Manchester United.

Considérez-vous que moins en termes de score que de performance, c’est le meilleur match de votre équipe depuis que vous l’entrainez?
C’est la taille de l’adversaire qui nous le fait croire. Ce n’est pas la première fois que nous avons une telle performance, mais s’imposer face à Manchester de cette façon démontre que nous avons accompli un très grand exploit. Je ne peux pas cacher la joie que je ressens. Vous pouvez d’ailleurs le voir. Je suis fier et reconnaissant envers mes joueurs.

Très souvent, les batailles acharnées au milieu de terrain décident de l’issue d’une rencontre importante. Nous aimerions avoir un commentaire sur N’Dinga.
N’Dinga était parfait. Mais il est injuste de parler uniquement de N’Dinga, car je pense que tout le monde était à la hauteur. Les joueurs étaient excellents, ils ont fait plus que ce que l’on attendait d’eux et c’est la raison pour laquelle on a obtenu un tel résultat.

Aujourd’hui, l’Olympiacos a remporté sa plus grande victoire dans les compétitions européennes, tout en faisant preuve d’une excellente performance. Après ce score, jusqu’à quel point se rapproche-t-il de la qualification la plus importante de son histoire?
J’envisage la rencontre à Old Trafford de la même façon que j’envisageais hier la rencontre d’aujourd’hui. Ceux qui pensent que le 2-0 nous place en position de favori se trompent. Un score 2-0 face à Manchester ne signifie rien, d’autant plus que le match retour se jouera à Old Trafford. Les joueurs le savent mieux que quiconque d’autre. Au football, l’histoire ne s’écrit pas des moments victorieux. Il faut travailler sans cesse pour continuer à récolter des bénéfices. Si nous nous contentons de ce 2-0, nous ne ferons que rester dans l’histoire, dans les souvenirs, sans gagner rien de plus.

Que pensez-vous du fait que le Manchester United a créé sa première occasion après la 80’? Et de plus, comment l’Olympiacos a réussi à être si concentré pendant les 90 de la rencontre?
Je refuse de dire du mal de Manchester. Ils ont fait ce que nous leur avons permis de faire. Je voudrais dire du bien de nos joueurs. Je ne souhaite pas parler des joueurs de Manchester, car j’ai beaucoup de respect pour eux.

Jusqu’à quel point l’Olympiacos peut améliorer sa performance lors du match retour à Old Trafford?
En décembre, lors du tirage au sort, j’avais dit que l’Olympiacos allait être meilleur aujourd’hui car j’y croyais et je continue à dire que nous sommes une équipe dans tous les sens du terme. Peu importe qui joue et qui ne joue pas. C’est l’esprit de compétition entre mes joueurs qui fait que celui qui pénètre sur la pelouse doit avoir comme principal souci de jouer pour l’équipe.

Pendant la préparation de l’équipe en vue de ce match, vous attendiez-vous à ce que Manchester ait une si mauvaise performance et qu’il crée sa première occasion à la 80′ par le biais de Van Persie?
Nous préparions cette rencontre depuis longtemps dans le silence. Nous étions conscients du potentiel de United. Nous savons que lors du match retour à Old Trafford, ils seront plus forts. Nous préférons féliciter une fois de plus notre équipe pour sa bonne performance, plutôt que parler de celle de Manchester. Nous respectons United. Je considère que notre victoire est d’autant plus importante qu’elle a été réalisée face à cette équipe.

Dans un entretien à la presse britannique, vous avez déclaré avoir dit à vos joueurs que le football est un hobby et un plaisir. En vue du match retour, avez-vous autre chose à ajouter?
Nous avons vécu une si belle soirée et nous avons offert tant de joie ce qui prouve que notre métier nous réserve une grande diversité de moments de bonheur. Nous avons devant nous un match de plus à Old Trafford. Que peut-on demander de plus? Mais attention: le fait que le football soit un hobby, me donne envie de changer de place avec mes footballeurs. Un vieux à Old Trafford.

Vous avez remporté des victoires glorieuses en tant que footballeur. Est-ce que cette victoire est votre plus grande victoire en tant qu’entraîneur?
Je pourrais dire que «oui» car c’était la plus importante, mais je suis fier de toutes les victoires de mon équipe. Chaque victoire m’enrichi. Si vous me demandez si c’est la meilleure victoire au monde, je vous répondrai que «oui», en effet!

A qui voulez-vous dédier cette victoire? Et de plus, quel était le premier coup de fil que vous avez reçu ou effectué après la rencontre?
Je dédie cette victoire à tous mes joueurs qui doivent me supporter. Il est normal que les premières personnes avec qui j’ai parlé soient mes enfants qui vivent en Espagne. Avec mon petit-fils je ne peux pas encore parler (rires).

Plusieurs années auparavant, Sir Alex Ferguson avait fait un commentaire dénigrant à propos de l’Olympiacos, disant que Manchester devait affronter tout aussi sérieusement un match face au Real ou à l’Olympiacos. Aujourd’hui l’équipe a donné une «réponse».
Ferguson a toujours raison. Il est si expérimenté qu’il a toujours raison. Je n’ai pas l’intention de m’engager dans une confrontation avec lui.

Jusqu’à quel point une telle victoire face à Manchester rend encore plus grand l’Olympiacos? Au cours des sept dernières années, l’équipe n’a été vaincue que trois fois à l’extérieur et pour la première fois avec un déficit de deux buts.
C’est quelque chose d’extraordinaire, c’est une grande victoire, un moment très important pour nous. Mais ce n’est qu’une victoire. Il ne faut pas s’en tenir aux victoires ou aux défaites. Si l’on s’en tient à une victoire, on n’arrive pas à poursuivre son chemin. Aujourd’hui nous allons célébrer la victoire, car nous sommes heureux, mais dès demain, nous nous remettons au travail.

Toute la planète a suivi le match. Quel est le message transmis par l’Olympiacos aujourd’hui à propos du football grec en général?
C’est le moment idéal pour montrer au monde entier que le football grec existe, comme lors de l’Euro 2004. De plus, nous avons démontré que l’Olympiacos existe et qu’il peut gagner face à une équipe légendaire telle Manchester United.

C’est la première fois que Manchester connaît une défaite, avec Rooney et Van Persie jouant ensemble. Quel est votre sentiment?
Ce sont de très grands joueurs et nous sommes heureux d’avoir gagné aujourd’hui. Nous ne nous reposons pas sur nos lauriers, car nous allons devoir les affronter de nouveau à domicile.

Que pensez-vous du fait que le public ait comblé le vide dans les tribunes, suite aux sanctions qui avaient été imposées?
Aujourd’hui, le public était tout aussi bon que les joueurs. Une fois encore, il a fait preuve de grandeur. Son soutien était exemplaire et empreint d’un esprit de compétition. Au Pirée, les gens savent très bien apporter leur soutien.

Rêvez-vous d’une soirée à Lisbonne (n. Pour la finale)?
C’est trop tôt. Les rêves ne durent qu’une nuit, pas quatre mois. Je ne fais pas de tels rêves. J’essaie d’avoir les pieds sur terre, car au football il faut toujours avancer pas à pas.

Vous aviez déclaré que vous souhaiteriez jouer face à Real en quarts de finale. Etes-vous sûr qu’il va éliminer Schalke?
Ce n’était qu’une blague.

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