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«Chers frères, vous vivez»

«Chers frères, vous vivez»

Les supporters de l'Olympiacos avaient commencé à se rendre au stade en début d'après-midi, car tout le monde voulait assister au grand derby contre l'AEK...

Plus de 35 000 fans de la Légende remplissaient le stade Karaiskakis, devenant ainsi le 12ème joueur de l’équipe de Kazimierz Gorski. Les « rouges-et-blancs » ont transformé le derby en un one man show, marquant six buts contre l’AEK.

L’Olympiacos avait aligné : Sarganis, Kyrastas, Vamvakoulas, Papadopoulos, Novoselac, Kousoulakis, Persias, Nikoloudis, Anastopoulos, Orfanos et Galakos.

L’adversaire était l’AEK, qui avait aligné : Oikonomopoulos, Ardizoglou, Manolas, Karavitis, Paraprastanitis, Thodis, Vlachos, Eleftherakis, Kottis, Bajevic et Mavros.

Le match en était à sa trentième minute lorsque, après une touche de Vangelis Kousoulakis et un centre de Takis Persias, Mike Galakos, à quelques mètres à gauche du but de l’AEK, a contrôlé le ballon de la poitrine et, alors qu’il tombait, l’a rattrapé avec un fantastique tir du pied gauche et l’a envoyé dans les filets de Oikonomopoulos, mettant le Karaiskakis en feu. C’était le 1-0.

La deuxième mi-temps a commencé par un changement de l’AEK, à savoir que Nikolaou a remplacé Thodis à la 46ème. Un peu plus tard, à la 51ème, Manolas est expulsé à cause d’un second carton jaune pour un double contraste sur Mike Galakos.

53ème Le ballon est envoyé par Vangelis Kousoulakis à Takis Persia, qui entre par la gauche et assiste Mike Galakos, qui, à environ six mètres, tire à nouveau dans le but d’Oikonomopoulos. C’était le 2-0.

68ème Après un centre de Takis Nikoloudis, Vangelis Kousoulakis récupère le ballon de Karavitis et envoie une frappe puissante dans les filets, marquant ainsi le 3-0 et faisant exploser de joie les supporters.

75ème Takis Nikoloudis fait une passe à Kostas Orfanos dans la surface et ce dernier signe le 4-0.

80ème Nikos Vamvakoulas reçoit le ballon derrière la ligne de milieu de terrain et, après avoir passé tous ceux qui se trouvaient devant lui dans une course folle, il tire de 10 mètres pour porter le score à 5-0.

84ème Après un cafouillage dans la surface d’Oikonomopoulos, Kostas Orfanos tire un grand coup et le ballon atteint Mike Galakos, qui scelle la grande performance, en marquant le 6-0. La fête des supporters avait commencé bien avant la 90ème minute et le chant « OLYMPIACOS », « OLYMPIACOS » rendait l’atmosphère vibrante. Mais, à ce moment-là, le destin avait d’autres plans.

De nombreux fans de la Légende qui se trouvaient à la Porte 7 ont couru avant le coup de sifflet final en direction de la Porte 1 pour saluer leurs héros. Il était 16h58, deux minutes avant la fin du match…

Un des fans qui couraient joyeusement a marché sur un petit coussin et a trébuché sur les marches qui menaient à la sortie. La porte fatale était fermée, certains disent qu’elle était à moitié ouverte, et la tragédie est arrivée juste après. Des dizaines de supporters sont tombés les uns après les autres et ont été piétinés par la vague de supporters inattentifs.

LA CHRONOLOGIE DE LA TRAGÉDIE:

17h03 Des policiers réussissent à arracher un des tourniquets, libérant ainsi de nombreuses personnes.

17h15 Les morts et les blessés sont transportés par des voitures de police et 13 ambulances à l’hôpital Tzaneio du Pirée. Il y a également une mobilisation générale de la police et des hôpitaux.

17h30 De nombreux supporters se rassemblent devant l’hôpital Tzaneio, le visage rempli de désespoir.

17h50 Les chaînes de télévision (ERT et YENED) diffusent l’incident et appellent les médecins à venir à Tzaneio, pour aider ceux qui sont de service, et les gens à faire des dons de sang. Du personnel supplémentaire est également mobilisé à l’hôpital d’État du Pirée, où certains blessés ont été transportés.

18h20 Le ministre des Affaires sociales, M. Doxiadis, et les vice-ministres, M. Tsoukantas et M. Apostolatos, arrivent à Tzanio et ordonnent de mobiliser davantage de médecins et de donneurs de sang.

18h30 Le centre d’urgence demande aux patrouilles et aux policiers qui sont donneurs de sang de se précipiter vers les deux hôpitaux. Des centaines de policiers donnent leur sang.

18h50 Le ministre de l’Ordre Public, M. Davakis, le vice-ministre de la Présidence du gouvernement, M. Achilleas Karamanlis, les hauts fonctionnaires de police et les membres des conseils d’administration de l’Olympiacos et de l’AEK arrivent à Tzanio.

19h00 Sur ordre du directeur du Centre d’urgence, M. Karavas, l’hôpital KAT est également mis en alerte, afin de recevoir les blessés nécessitant des soins neurochirurgicaux.

19h15 Des centaines de personnes se rassemblent devant Tzaneio, cherchant anxieusement à connaître le nom des morts et des blessés.

19h30 Les médecins et les donneurs de sang se pressent, tandis que des dizaines de femmes s’évanouissent d’angoisse.

19h40 Le ministre, M. Doxiadis, informe le Premier ministre, M. Rallis, qui ordonne les mesures nécessaires et informe le Président grec, M. K. Karamanlis.

19h45 La police anti-émeute évacue les gens de l’entrée principale de l’hôpital pour le rendre plus accessible aux médecins et aux donneurs.

20h00 Le désespoir s’empare des proches à Tzaneio. Les trois premières victimes sont reconnues : Giannis Kanellopoulos, Giannis Dialinas, et Vasilis Machas. Malheureusement, le bilan des victimes atteindra plus tard 21 personnes.

20h15 La police commence à enquêter sur la Porte 7 pour rechercher les causes de la tragédie.

20h30 Le Premier ministre Georgios Rallis arrive à Tzaneio. Les blessés graves ont été transférés à l’hôpital général d’État du Pirée et à l’hôpital KAT. Les médecins et les infirmières portant du sang sur leur veste sortent dans les couloirs et crient les noms des blessés. Beaucoup de proches s’évanouissent.

20h50 Les chaînes de télévision interrompent leurs programmes pour transmettre une musique de deuil.

21h00 300-400 personnes en colère tentent de s’introduire dans le stade de Karaiskakis pour trouver les responsables de ce qui s’est passé. La police anti-émeute intervient et les fait sortir.

21h15 Le directeur de l’hôpital Tzaneio, M. Apergis, sort dans le couloir et demande aux gens de s’éloigner de l’entrée car leur présence entrave la circulation des voitures de patrouille et des ambulances. Les mêmes appels sont effectués par les chaînes de télévision.

22h00 Les gens commencent lentement à quitter les deux hôpitaux…

Pour terminer notre brève référence à la chronologie dramatique des événements du 8 février 1981, nous allons, afin de comprendre les causes de la tragédie de la Porte 7, nous concentrer sur les mots – tels qu’il les avait dit – d’un des blessés, Ilias Lytras, 18 ans, qui fut parmi les premiers à tomber sur les marches de la Porte 7 :

« La porte était partiellement ouverte. Quand j’ai atteint les dernières marches, j’ai glissé et je suis tombé. Tout d’un coup, des gens se sont mis à me tomber dessus, un, deux, trois… une centaine ».

INOUBLIABLES, IMMORTELS, TOUJOURS PRÉSENT…

Panagiotis Toumanidis (14 ans)

Kostas Sklavounis (16 ans)

Elias Panagoulis (17 ans)

Gerasimos Amitsis (18 ans)

Giannis Kanellopoulos (18 ans)

Spyros Leonidakis (18 ans)

Giannis Spiliopoulos (19 ans)

Nikos Filos (19 ans)

Giannis Dialinas (20 ans)

Vasilis Machas (20 ans)

Efstratios Loupos (20 ans)

Michalis Kostopoulos (21 ans)

Zografoula Chairatidou (23 ans)

Spyros Andriotis (24 ans)

Kostas Karanikolas (26 ans)

Michalis Markou (27 ans)

Kostas Bilas (28 ans)

Anastasios Pitsolis (30 ans)

Antonis Kouroupakis (34 ans)

Christos Chatzigeorgiou (34 ans)

Dimitrios Adamopoulos (41 ans)

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